Un regard gaillard, l'esprit toujours aussi vif, on a de la peine à donner un siècle d'âge à Madeleine Debrabant. Mais l'état civil ne ment pas, Jean-Marc Tellier, maire, accompagné de Danièle Targowski, Danièle Tison et Alain Houriez, conseillers, est venu féliciter Madeleine, entourée de sa famille pour ce jour si particulier et mémorable. L'occasion de revenir sur le parcours de notre néo centenaire.
Madeleine est née le 13 novembre 1919 dans la maison familiale rue Pasteur. Fille de Mathilde et Jules Willerval, son père est à l’époque mineur. Jeune, elle travaille à la brasserie Courtin avant de distribuer le lait dans les corons avec une charrette.
Madeleine se marie le 30 mars à Avion avec monsieur Jean Leprand, houilleur, originaire de Rouen. Ce sont les choses de la vie, après un divorce elle convole de nouveau en justes noces le 15 juin 1954 avec Monsieur Louis Debrabant, veuf, pointeur de profession et originaire d’Avion. Le couple emménage au 13 rue Rude, maison qu'elle occupe toujours, soit depuis plus de 60 ans.
De ses deux mariages elle a eu 2 garçons et 6 filles. Avec les 3 enfants du premier mariage de Louis, Madeleine élèvera donc en tout 11 enfants. Et comme cela ne lui suffit pas notre néo centenaire élèvera aussi ses petits-enfants. Ils sont une vingtaine, auxquels il faut ajouter une vingtaine d’arrières-petits enfants. Et à cette heure Madeleine en est à 4 arrières-arrières petits enfants. Quand on voit l’ensemble de cette tribu, on comprend mieux pourquoi elles aime coudre et tricoter. Il faut dire qu'elle en a confectionné des habits pour ses enfants ! En plus de fréquenter régulièrement le club des aînés de la Joie de Vivre, Madeleine apprécie aussi le scrabble et les mots croisés. Grâce à la présence d’une aide à domicile, Madeleine vit toujours en autonomie dans sa petite maison de la cité 4. Et pour un bon moment encore au vu de sa forme.
