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Les Utopistes Debout, acte 1 des quatre vendredis

Les Utopistes Debout, acte 1 des quatre vendredis

Inspiré des attentats du Bataclan
titelein

"J'aurais préféré que nous fassions obscurité ensemble" on a vu titre d'affiche plus court. Mais d'un autre côté cela fait ton sur ton avec le contenu du spectacle où la durée de chaque chanson est bien loin des standards des 2'30 maximum qu'imposent les radios FM. Bien connu des habitués de la scène Aragon, Stéphane Titelein a montré une autre facette artistique en montrant son réel talent de chanteur. Dans un décor et sous une lumière intimistes, notre Douaisien d'origine et rugbyman à ses heures a égréné des poèmes qui en disent long et sur lequel il est difficile de faire court puisqu'écrits après l'attentat du Bataclan. Autre tour de force de Stéphane Titelein: se glisser dans le personnage d'une femme abasourdie par la tragédie, oscillant de la douleur à l'acceptation. A Antoine Chartier (piano), Timothée Couteau (violoncelle), Charlie Giezek (batterie) de brosser l'univers musical, ce qu'ils ont su faire dans la plus grande des sobriétés. Narrer avec des mots et des notes une histoire personnelle au travers d'un fait historique aussi bouleversant que traumatisant (« Tu dois être très mort pour qu’il y ait un tel silence partout dans ma tête » c'est le défi qu'à su relever la compagnie Franche Connexion. Les plus de cent spectateurs présents pour ce premier acte du Festival des Utopistes Debout s'en sont repartis aussi charmés que bouleversés. Les trois prochains vendredis s'annoncent de la même veine.

Le Festival continue

  • Vendredi 13 mars à 20h30, salle Louis-Aragon: "La nuit juste avant les forêts" (théâtre) par la Compagnie BordCadre.
  • Vendredi 20 mars à 20h30, salle Louis-Aragon: "Zone" (théâtre) par LTK Production.
  • Vendredi 27 mars à 20h30, salle Louis-Aragon: "Tenir debout" (théâtre) par la compagnie les Tambours Battants.