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Hommage à Pascal Demarez

Hommage à Pascal Demarez

Les beaux jours sont revenus mais ils ont eu, pour beaucoup d'entre nous, le goût de la tristesse...
pascal

Nous avons eu la douleur d'apprendre dernièrement la disparition violente, fulgurante, de Pascal Demarez. 

Il fut pendant 15 ans le directeur de la communication au sein du cabinet du Maire. Son allure bonhomme reflétait sa grande simplicité et sa discrétion n'avait d'égale que sa grande culture. Unanimement apprécié pour son humanisme, il était le rédacteur en chef, l'âme du bulletin que vous tenez entre vos mains. 

Derrière sa gentillesse et sa patience légendaires, il y avait un homme de caractère affirmé. Militant communiste de toujours, de tous les combats, premier à s'indigner contre toutes formes d'injustices sociales, allergique à tout ce qui touchait au mot guerre, présent dans toutes les luttes, Pascal était un enfant d'Éleu mais il était, comme toute sa famille, viscéralement attaché à notre commune et sa population. On n’oubliera pas non plus son sens de l’humour capable d’égayer comme d’apaiser les situations. La mort nous arrache un passionné du spectacle vivant doublé d'un grand voyageur. Comme un sort qui s'acharne, il avait eu la douleur de perdre son père André, figure du journalisme régional, il y a seulement quelques mois. Nous avons une pensée énorme pour Josiane, sa mère, Françoise, sa compagne, et toute sa famille.

Les nombreux messages d’affection comme de chagrin reçus après cette terrible nouvelle résument toute l’estime portée à ce fin lettré qui détestait les anglicismes faciles. Les hommes rares laissent toujours une trace mémorable derrière eux, il est de ceux-là.

Pour l’ensemble du conseil et du personnel municipal -et plus particulièrement le service Information-Communication qu’il dirigeait- cette disparition est ressentie comme une cicatrice qui mettra longtemps à se refermer.

Nous sommes encore abasourdis par cette tragédie, Pascal n'avait que 58 ans et voulait encore tant donner. Cette générosité n'était jamais calculée parce qu'il avait "l'Humain d'abord" chevillé au corps. 

Aujourd'hui comme demain nous avons le cœur lourd car c'est un ami que nous perdons avant tout.

Adieu Camarade